Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/284

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Ma foi, il est prudent de fermer cette croisée.

De fait, l’endroit était à peine tenable.

Les arbres plantés autour de la chambre de la Sonnette se penchaient à se rompre et cherchaient à y entrer, comme pour se réfugier eux-mêmes. Il faisait une fumée étouffante dans la pièce, le feu de la cheminée s’éteignait ; au loin continuait le grondement du fleuve, auprès, le tonnerre ; partout, et à chaque seconde des éclairs.

Un moment le vent fut si impétueux que, descendant par le tuyau de la cheminée, il s’engouffra dans la pièce, feuilleta rapidement le livre de prières, en même temps qu’il collait contre le mur la lettre que venait d’écrire le major à Mousseline. Il éteignit la lampe.

À ce moment-là, la sonnette retentit.

— La sonnette ! balbutia le major, la sonnette ! et il recula jusqu’au mur ; le tremble-