Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/325

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par sa rare élégance, sa grande fortune et son courage personnel…

— Que d’avantages ! s’écria sir Archibald Caskil : il est bien peu croyable qu’un homme en réunisse autant.

— Cela est vrai, pourtant, sir Caskil.

— Vous l’avez donc connu, mylady ?

— Je ne l’ai jamais vu… mais permettez, sir Caskil, que je vous lise cet article, puisque vous avez désiré le connaître…

« Depuis quelques semaines nous pouvons assurer que le fameux comte de Madoc n’est plus à Venise, où l’on avait fini par connaître sa mésaventure et sa position assez ridicule. »

— Mais qu’avez-vous, sir Caskil ?

— Rien… mylady… rien, j’ai renversé mon verre au moment où j’allais vous demander si le nom du comte de Madoc est imprimé en toutes lettres dans cet article.