Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/326

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— En toutes lettres, sir Caskil.

— Poursuivez, je vous prie, dit sir Archibald Caskil en sentant les flammes de la colère lui monter au cerveau… Il sourit pourtant au fond de l’âme. Si l’affront était là, la vengeance était là aussi. Il pouvait patienter.

— Je poursuis, dit lady Glenmour, qui reprit : « Où l’on avait fini par connaître sa position assez ridicule. Tout le monde savait que le fameux comte de Madoc et lord Glenmour, tous deux membres de la société des Dangereux, s’étant trouvés rivaux auprès d’une demoiselle d’un rang très élevé et d’une comédienne française… »

— La demoiselle d’un rang très élevé, c’est moi ! s’interrompit vivement lady Glenmour.

— La comédienne, c’est Mousseline, et le comte de Madoc, c’est moi, pensa le faux sir Archibald Caskil.

— D’une comédienne ! répéta avec un dé-