Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/70

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tomber malgré elle sur sir Caskil un regard où se lisait l’impression étrange que lui causait cette vitalité généreuse, cette énergie sans efforts, cette puissance tranquille et formidable, maîtresse d’elle-même et des autres.

Lady Glenmour se leva ensuite pour se retirer dans ses appartements.

— Bonne nuit ! messieurs, dit-elle en tendant la main à Tancrède silencieux et morose à sa place, au docteur Patrick et au joyeux sir Caskil. Bonne nuit à tous !

— Ce souhait est toujours accompagné, au Cap de Bonne-Espérance, par une cordiale embrassade, et vous allez permettre, mylady…

Sir Archibald Caskil ouvrait déjà les bras et tendait le cou pour réaliser ce qu’il prétendait être la coutume du Cap, lorsque Maracaïbo se glissa entre lui et lady Glenmour et posa sa figure barbue, velue et éclairée de deux regards jaunes et étincelants devant la