Quesne, étend cet éloge aux Négresses et Mulâtresses de toutes les îles du Cap-Vert[1]. Leguat[2], Ulloa[3] et Isert[4], rendent le même témoignage à l’égard des Négresses qu’ils ont vues, le premier à Batavia, le second en Amérique, et le troisième en Guinée.
D’après ces témoignages, Jedediah-Morse se mettra sans doute en frais pour expliquer le caractère de supériorité qu’il trouve imprimé sur le front du Blanc[5].
Les systèmes qui supposent une différence essentielle entre les Nègres et les Blancs, ont été accueillis 1o. par ceux qui à toute force veulent matérialiser l’homme, et lui arracher des espérances chères à son cœur ; 2o. par ceux qui, dans une diversité primitive des races humaines, cherchent un moyen
- ↑ V. Journal d’un Voyage aux Indes orientales, sur l’escadre de du Quesne, 3 vol. in-12, Rouen 1721, t. I, p. 202.
- ↑ Voyage de Leguat, t. II, p. 136.
- ↑ Ulloa, Noticias Americanas, p. 92.
- ↑ Isert, Reis na Guinea, Dordrecht 1790, p. 175.
- ↑ V. p. 182.
gon, dans le Recueil de divers voyages faits en Afrique et en Amérique, in-4o, Paris 1674, p. 20.