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SOULIOTES - SOLILT

la guerre de l’Indépendance hellénique des chefs comme Botzaris et Tzavellas.

Hun.. : I’iuk 1 bos, Histoire de Souli et Parga ; eq néo" L-re.’ , enise, 1815, ~ vol.

SOU LIÉ (Le), Coin, du dép. de l’Hérault, air. de Saint-Pons, cuit, de La Salvetgt ; 860 hab.

SOULI ÈRES. Coin, du dép. de la Marne, arr. de Chàlons-sur-Marne, cant.de Vertus ; 189 hab. SOULItVRES. Corn, du dép. des Deux-Sèvres, arr. de Parthenay, cant. d’Airvault ; 714hab. SOULLE. Rivière du dép. de la Manche (V. ce mot, t. XXII. p. 111-2).

SOULIGNAC. Com. du dép. de la Gironde, arr. de La Héole, cant. de Targon ; ’i82 liai).

SOULIGNÉ-sois-Baluix. Coin, du dép. de la Sarthe, arr. du Mans, cant. de Ballon ; 1.046 hab. SOULIGNÉ-suis-Vali.on. Coin, du dép. de la Sarthe, arr. du Mans, cant. de La Suze-sur-Sarthe ; 768 hab. SO U L I G N N N l. Corn . du dép. delà Charente-Inférieure, arr. de Saintes, cant. de Saint-Porchaire ; 643 hab. SOULIGNY. Corn, du dép. de l’Aube, arr. de Troyes, cant. dn Bouilly ; 248 hab.

SOU LITRE. Com. du dep. de la Sarthe, arr. du Mans, cant. de Montfort-le-Rotrou ; 710 hab.

SOULLANS. Com. du dép. de la Vendée, arr. des Sablesd’Olonne, cant. de Saint-Jean-de-Monts ; 2.225 hab. SOULLES. Com. du dép. de la Manche, arr. de Saint-Lo. cant. de Canisv ; 769 hab.

SOULOIRE. Rivière du dép. de la Gironde (Y. ce mot, t. XVIII, p. 983).

SOULOISE. Rivière du dép. de Ylsère (V. ce mot, t. XX, p. 993).

SOULOM. Com. du dép. des Hautes-Pyrénées, arr. et cant. d’Argelès-Gazost ; 411 hab.

SOULOMÈS. Com. du dép. du Lot, arr. de Gourdon, cant. de Labastide-Murat ; 370 hab.

SOULOSSE. Com. du dép. des Vosges, arr. de Neufchàteau, cant. de Coussey ; 98 hab.

SOULOU (Mer de) (V. Océan Pacifique).

SOULOU ou JOLO (Iles) (V. Philippines) . SOULOUQUE (Faustin), empereur d’Haïti, né à Petit-Goave en 1782, mort à Petit-Goave le 6 août 1867. Le 1 er mars 1857, il devint président de la république d’Haïti, et se lit couronner empereur le 26 août 1849. Renversé en déc. 1858, après des campagnes malheureuses contre la république de Saint-Domingue, il fut forcé de s’exiler en 1859 et ne rentra dans son pays qu’en 1867 (V. Hun).

SOULT (Nicolas-Jean-de-Dieu), maréchal de France, duc de Dalmatie, né à Saint-Amans-la-Bastide, com. de Saint-Amans-Soult (Tarn), le 29 mars 1769, mort au château de Soultberg (Tarn) le 26 nov. 1851. Fils d’un notaire, il s’engagea le 16 ara. 1785 dans le Royal-infanterie ; en juil. 1791, sous-officier de grenadiers du premier bataillon du Bas-Rhin, il y fut nommé otficier instructeur par Ltickner. pujs, un an après, fut élu adjudant-major. II se signala, sous Custine, par sa bravoure au combat d’Lberfelsheim, et par la véhémence d’un manifeste aux habitants de Leimen (Bade) qu’il invitait à se joindre aux Français contre « l’insurrection des aristocrates ». Capitaine d’état-major le 19 nov. 1793, il fut chargé par Hoche de préparer l’attaque de gauche des lignes de Wissembourg (2 déc), et devint, sous Jourdan, chef de bataillon, puis chef de brigade adjudant général (mai 1794). Aux côtés de Marceau et sous les ordres de Lefebvre, il montra à ITeurus une froide ténacité qui ne fut pas inutile au gain de la bataille (26 juin) et lui valut le grade de général de brigade (11 oct.). Quant à sa conduite politique, il .^rivait au ministre de la guerre Bouchotte « qu’elle avait toujours été et serait toujours celle d’un sans-culotte.... ». Après le siège de Luxembourg, placé à la tète de la brigade d’infauterie légère de la division Lefebvre, il prépara le succès d’Altenkirchen en « amusant » le duc de Wurttemberg qu’il éloigna fort à propos de ce champ de bataille (4 juin 1796). Dans la retraite qui suivit, il sut à deux reprises se dégager. — En 1799, à l’armée du Danube, il fut placé à l’avant-garde do Lefebvre, qui fut grièvement blessé et qu’il dut suppléer à Slokach (25 mars). Général de division le 4 avr. 1799, il servit en Suisse sous Masséna, défendit les lignes de l’Albis, mais ne put joindre Souvorov. A l’armée d’Italie, toujours sous Masséna, il défendit Gènes contre les Autrichiens, fut blessé et pris dans une sortie (15 mai 1810). Marengo lui rendit la liberté. Bonaparte lui confia le commandement militaire du Piémont, qu’il pacifia de concert avec Jourdan. Il entra bientôt plus intimement dans la faveur du maître, moins par son réel mérite et par la recommandation de Masséna, que par les flatteries ampoulées dont ses lettres et ses ordres du jour étaient prodigues. Colonel général de la garde consulaire (4 mars 1802), commandant en chef du camp de Saint-Omer, après la rupture de la paix d’Amiens, il salua l’Empire avec le même enthousiasme que la Révolution, et fut un des premiers et des plus jeunes parmi les maréchaux nommés en 1804 (19 mai). Placé en 1805 à la tête du quatrième corps de la grande armée, il imposa silence aux envieux en accomplissant cette marche exceptionnelle de soixante-douze heures au cours de laquelle il franchit le Danube, le Lech et battit l’ennemi à Landsberg et à Menningen. C’est lui qui, à Austeriitx(. ce mot) perça le centre des Russes et « mena la bataille », suivant le mot de Napoléon. En 1806, après Iéna, il poursuivit filticher de concert avec Bernadotte et le fit capituler. En Pologne, il maintint ses positions à Eylau, et, le jour même de Friedland, entra de vive force à Kœnigsberg (14 juin 1807). Après la paix de Tilsitt, Napoléon le créa duc de Dalmatie. — C’est surtout dans la péninsule ibérique que se continue ensuite, pendant sept ans, son active carrière. A la tête du deuxième corps, il reprit Burgos où son arrivée (5 nov. 1808) ouvrit à l’empereur la route de Madrid, acheva le général Blake déjà repoussé par Victor, puis s’attacha aux pas de John Moore, qui fut tué devant la Corogne (16 janv. 1809), ce qui jeta la panique dans l’armée anglaise et nous valut la Galice. — Chargé ensuite de l’expédition du Portugal, Soult partit avec 23.000 hommes mal équipés, battit Silveyra, pritChaves, Braga, Oporto (29 mars). Il fit alors signer dans les provinces qu’il occupait des adresses à l’empereur, ou les vaincus demandaient « un prince ou gouverneur de sa famille ou de son choix ». Pour avoir seul le bénéfice de la victoire, il négligea de faire appel au duc de Bellune, comme le portaient les instructions impériales ; Beresford et Wellesley revinrent en force, et Soult n’évita le sort de Junot qu’en sacrifiant son artillerie et ses équipages et en se jetant dans les montagnes. H ne s’entendit pas davantage avec Ney et Mortier pour la reprise des opérations en Galice, mais l’empereur lui donna raison et plaça les deux autres maréchaux sous ses ordres. Il obligea Wellesley à remonter le Tage, mais n’atteignit que son arrière-garde d’Espagnols, à l’Arzobispo (8 août 1809). Le 26 sept., il remplaça Jourdan comme major général des armées françaises en Espagne, avec l’ordre formel de prendre le commandement en chef partout où il se trouverait. Il remporta la victoire d’Ocana, ses lieutenants ne furent pas moins heureux ; l’Andalousie fut conquise, et les drapeaux livrés par Dupont à Baylen, renvoyés à Paris. Le 14 juil. 1810, Soult fut nommé gouverneur et général en chef de l’Andalousie. Il chassa les Anglais de la province de Murcie. Il poussa le siège de Cadix. Il eut ensuite à combiner ses mouvements avec Masséna pour la reprise du Portugal (janv. 1811), prit Badajoz (mars), Olivenza (21 juin), mais ne put venir à bout des iO.000 hommes de Beresford à l’Albuliera (16 mai) et ne dégagea la clé du Portugal que pour un temps : Wellington reprit Badajo/. le 6 avr. 1812. — Cependant, en partant pour la Russie, Napoléon avait rendu des