Page:Grave - La Grande Famille.djvu/162

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les quatre rossards… sans faire le moindre mouvement qui laissât supposer qu’ils eussent l’intention de donner suite à cette promesse.

— Hé bien ?… quand vous voudrez… Je vous attends, tonna Verduret… C’est-il pour aujourd’hui ?… Voulez-vous vous lever, tonnerre de Dieu ! accentua-t-il, frappant du pied.

— Oui, mon lieutenant, reprirent-ils non moins en chœur que la première fois, mais sans bouger davantage.

— Je suis adjudant, sous-officier, beugla le galonné qui, voyant qu’on se moquait de lui, était vert de rage. Quand j’entre à la salle de police, vous devez vous mettre debout. Oui ou non, allez-vous m’obéir… Allez-vous vous lever ?

— Oui, mon lieutenant, reprirent, d’une seule voix, les quatre types tout aussi imperturbables.

— Ha ! ha ! vous ne voulez pas vous lever, glapit la vieille brisque… vous ne voulez pas obéir, vous mettre debout quand je vous l’ordonne ! nous allons voir si ça se passera comme cela… si vous vous foutrez impunément de ma figure… Caporal, allez me chercher des hommes de garde…

— Ho ! et puis après tout, intervint l’Araignée, nous ne sommes pas de chez vous ; nous ne vous devons rien……

Seulement comme il eût été imprudent de pous-