Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/102

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naires les unes que les autres, s’il n’avait pas encore perdu la faculté de s’étonner, il se faisait peu à peu aux choses les plus extraordinaires.

La petite population d’Autonomie gravit les marches du perron. Nono suivant ses camarades, ils se trouvèrent sous le péristyle où s’ouvrait une grande baie donnant accès à un vestibule où s’ouvraient plusieurs autres portes, ainsi que différents escaliers conduisant aux étages supérieurs.

— Viens, fit Hans, nos chambres sont au premier. Il y en a une de vide à côté de la mienne, tu la prendras. »

La foule des enfants s’était dispersée par les escaliers. Hans, Nono, Mab, Biquette montèrent les marches de celui qui se trouvait à leur droite.

— Tu vois, fit Hans en entrant dans une pièce et en tournant un bouton qui fit jaillir la lumière, voilà où tu peux te mettre ; ma chambre est à côté, celle de Mab en face, celles de Biquette et de Sacha sont plus loin, mais dans le même couloir. »