Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/132

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parents, ce qu’ils étaient, de quel pays ils venaient.

La plupart du temps, les heures d’école se dépensaient dans les jardins, sur les pelouses ; mais, pour varier, on avait projeté, depuis longtemps déjà, une longue promenade à travers les bois qui avoisinaient le pays d’Autonomie. Et ce jour était venu.

La veille, on avait préparé tout l’attirail nécessaire à cette excursion qui devait être, en même temps, une leçon d’histoire naturelle.

On devait emporter de petites cannes, munies de marteaux, pour détacher les morceaux de rochers, de petits fers de bêche, pour sortir de terre, avec leurs racines, les plantes que l'on désirerait étudier, ou ramener à Autonomie… Des filets pour attraper au vol les insectes complétaient cet attirail de naturalistes.

Les vivres étaient entassés dans de petits sacs ajustés aux épaules des petits garçons qui, étant plus forts, avaient charge de porter l’approvisionnement de la troupe. Chacun