Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/159

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homme commençait à intéresser et qui lui semblait moins vilain.

— Tu m’as l’air tout plein gentil, et tu me plais, reprit le gros homme. J’aimerais avoir un fils comme toi. Veux-tu me suivre ? je te montrerai tout plein de jolies choses que tu ignores.

— Je vous remercie, mais je ne vous connais pas. Je ne veux pas quitter mes amis d'Autonomie. Ils seraient trop inquiets s'ils ne me voyaient pas revenir.

— Tu vois que je peux tout ce que je veux, J’ai un moyen de les prévenir.

— Non, répliqua l'enfant, revenu à ses appréhensions. Je veux retourner vers Solidaria.

— Tu crois que je mens ? que je ne suis pas capable de te faire voir ce que je te promets ? Tiens ! petit entêté, prends cette lorgnette. Regarde les spectacles auxquels tu pourrais te mêler tous les jours ! »

Ce disant, il ramena sur se bedaine un étui qui pendait par une courroie à son côté et en