Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/285

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n’avaient que leurs bras pour toute ressource.

Il vanta les justes lois qui mettaient la propriété à l'abri des déprédations de ceux qu'animent les mauvais instincts de rapine, de paresse et d’envie ; exalta les vertus de patience et d'abnégation des travailleurs, leur sobriété, leur économie, et leur dévouement à leur souverain et à leurs différents maîtres.

Puis il parla ensuite contre ces gens sans aveu qui veulent troubler ce bel ordre de choses, de ces misérables sans feu ni lieu, venus on ne sait d'où, qui voudraient se vautrer dans toutes les orgies sans rien produire ; qui, ne se sentant pas le courage de travailler ni d’économiser, ne rêvent que de s'emparer des biens de ceux qui, à force de patience, de travail, d'ordre et d'économie, — ou les ayant reçus en héritage de leurs ancêtres, — réussissent à se faire une place parmi ceux que récompensent la fortune et le travail.

Puis, enfin, abordant ce qui concernait Nono, il fit voir que ce tableau enchanteur du soi-disant pays d’Autonomie, n’était qu’une vio-