Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/367

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son l’avaient désorienté. Et il eut la satisfaction, arrivé au pied d'une grande tour carrée qui dominait les autres bâtiments, de voir une lucarne grillée, à quelques pieds du sol seulement, que lui montra le geôlier, en lui affirmant, que c’était celle du cachot du jeune prisonnier.

Et Hans remarquait avec joie qu’il était situé au rez-de-chaussée. Il se rendit bien compte de sa situation, gravant dans sa mémoire les moindres détails, faisant la remarque de signes qui pourraient le guider, s'assura que la cour où ils se trouvaient n'était séparée de l’extérieur que par un mur d’enceinte, garni de sentinelles, il est vrai ; mais cela importait peu…

En montant sur la plate-forme de la tour, le geôlier ayant voulu leur montrer le panorama de la ville, il constata avec joie que la cour où donnait le cachot donnait elle-même sur une esplanade plantée d’arbres, que Hans connaissait bien, et qui était ordinairement déserte.

Le cœur des amis débordait de joie, car tous les trois, sans s’être rien dit, à cause du geôlier, avaient fait les mêmes remarques ; ils