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mes mémoires

s’est réservé le sermon. Il décrit ce qu’il appelle mon « apostolat intellectuel ». À la banquette, je subis l’averse amicale. Après des « agapes confraternelles », — expression de « Testis », qui fait rapport de la journée dans L’Action française (XIX : 314-321), — au presbytère de l’abbé Perrier, les invités se réunissent en une façon de séance d’étude au restaurant Kerhulu et Odiau pour y entendre une série de petites causeries. Hermas Bastien refait l’histoire de l’Action française que viennent commenter divers amis : les RR. PP. Rodrigue Villeneuve, Charlebois, Lévi Côté, o.m.i., l’abbé Alary, MM. Magnan, Dorion et Chaloult et moi-même. Le soir, la journée se termine par un banquet de 125 convives au Cercle universitaire. Allocutions d’Antonio Perrault, d’Anatole Vanier et d’Olivar Asselin, toutes plus aimables l’une que l’autre pour le jubilaire. Il me revient naturellement de conclure. Je rends hommage à mon cher curé, celui qui a rendu possible ma petite carrière d’historien et de directeur de L’Action française. J’ai à mes côtés mon ancien condisciple, Son Excellence Mgr Alfred Langlois, devenu évêque de Valleyfield. J’en prends occasion pour rappeler quelques souvenirs de ma vie de collégien, évoquer le condisciple qui a donné « des ailes à mes rêves ». Je termine par quelques conseils à la jeunesse, à tous ces jeunes amis que je tiens responsables de l’organisation de ces fêtes. En