Aller au contenu

Page:Guèvremont - En pleine terre - paysanneries - trois contes, 1942.djvu/54

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
56
Germaine Guèvremont

avec les oreilles qui dépassent,
l’été,
des grelots en masse,
l’hiver,
c’est assez pour toé.

Crever à tout bout de champ,
toé, comme une auto ?
T’as ben trop de cœur.
Quand t’as plus de souffle,
t’en trouves encore.

Nous deux, Gaillarde,
on crèvera
une fois pour toutes.
Mais pas de sitôt.

T’changer pour une auto ?

Jamais de la vie !
J’te changerais pas pour ben du monde,
et encore moins pour une machine.