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MARIE-DIDACE

l’entraînèrent dans une cavalcade infernale que menait l’Acayenne, escortée de Pierre-Côme Provençal. Angélina galopait à côté en riant comme une folle. Tout le temps, la Pèlerine sonnait. Et, chaque fois le timbre heurtait la tempe de Phonsine. Des quatre coins de la paroisse, les gens, à la face de démon, accouraient, fourche en main, pour l’entraîner en enfer, pendant l’éternité.

Phonsine voulut fuir. Sans un cri, elle s’écrasa près du lit. Sa tête, heurtant le chiffonnier, fit rouler la boîte de pilules que l’Acayenne avait vidée durant la nuit.