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BESANCON.

est construit sur l’emplacement d’un fortin élevé, de 1791 à 1796, par l’ingénieur d’Arçon. La seconde est couronnée par une forteresse importante qui a coûté vingt années de travail, et 1,200,000 francs : elle mérite d’être vue. Sur la plate-forme, revêtue d’asphalte, qui couvre la caserne, on rencontre un pluviomètre dont les résultats combinés avec ceux d’un second instrument établi à une centaine de mètres plus bas, dans une place d’armes de la citadelle, enrichiront, sans doute, le recueil des observations météorologiques de la contrée.

Au-dessous de Bregille, un petit fortin (Beauregard).

Derrière la citadelle, deux autres fortins, liés par un chemin couvert, protégent les abords de la forteresse. Les invasions de 1814 et 1815 en ont fait reconnaître l’importance.

Au dedans de la ville, le fort Griffon, ainsi appelé du nom de lingémieur qui l’a fait construire en 1595[1], s’appuie contre l’enceinte de la place, qu’il domine, et dont il semble indépendant.

L’aspect général des fortifications présente un développement bastionné, dont le plan varie suivant les lieux. La rivière du Doubs baigne en partie le pied des murailles.

Besançon est considéré, avec raison, comme une place du premier ordre. Des travaux récents ont mis

  1. Jean Griffoni, Italien.