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Page:Guérin - Journal, lettres et poèmes, 1864, 6e éd.djvu/454

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Détournez vos regards de mon âme flétrie ;
Ne nous regardons plus l’un l’autre, seulement
Ménageons entre nous un accommodement.
Point de regards, c’est dit. En pareille occurrence
Vous m’aurez en pitié ; moi, j’aurai confiance,
Et le bénitier blanc qui pend auprès de vous
Nous fera seul alors correspondre entre nous.
Vous y déposerez, en manière d’aumône,
Un peu d’eau pour mon mal, de cette eau qui se donne
Aux âmes en faiblesse, et moi, nécessiteux.
Défaillant, je prendrai l’aumône dans ce creux.