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vernement capitaliste de chacun des pays de l’Europe, un socialiste présidant à ce genre d’entre-tuerie pour le vol ? Vous représentez-vous un Millerand anglais, un Millerand italien, un Millerand allemand s’ajoutant au Millerand français et engageant les prolétaires les uns contre les autres dans ces brigandages capitalistes ? Que resterait-il, je vous le demande, camarades, de la solidarité internationale ouvrière ? Le jour où le cas Millerand serait devenu un fait général, il faudrait dire adieu à tout internationalisme et devenir les nationalistes que ni vous, ni moi, ne consentirons jamais à être. (Applaudissements prolongés sur un grand nombre de bancs.)

(Congrès général des Organisations socialistes françaises, 1899. — Extrait du compte rendu sténographique officiel.)



PACIFISME


Un congrès de fous.

On annonce pour le 22 août, à Berne, un « quatrième Congrès universel de la Paix ».

Les trois premiers n’ont, paraît-il, pas suffi à convaincre la poignée de braves gens qui se livrent à cet exercice qu’ils poursuivaient la quadrature du cercle.