En la rue des Eſtuves[1] vin,
Et en la rue Lingarière[2],
Là où l’en a mainte plaſtrière
D’archal miſe en œuvr pour voir
Pluſeurs gens pour leur vie avoir ;
Et puis la rue Sendebours
La Tréfilliére[3] à l’un des bous,
Et Quiquenpoit[4] que j’ai moult chier ;
- ↑ De la rue Biaubourc à la rue Saint-Martin.
Cette rue a tiré son origine de ce qu’il y avait des bains de femmes au coin de la rue Beaubourg.
- ↑ De la rue Biaubourc à la rue Saint-Martin.
Appelée aussi rue de la Plastrière, elle devint, au quatorzième siècle, la rue de la Corroyerie.
- ↑ De la rue Saint-Martin à la rue Quiquenpoit.
Le vrai nom était Erembourg ou Herembourg-la-Trefillière. Au quatorzième siècle, elle prit le nom de Bertaut-qui-Dort, parce qu’un individu de ce nom y possédait une maison. Au seizième siècle, une enseigne de l’écu de Venise lui fit donner le nom de rue de Venise, qu’elle porte encore.
- ↑ De la rue Auberi-le-Bouchier à la rue as Oûes.
Cette rue, que l’on nomme actuellement Quincampoix, tirait son nom d’un seigneur de Quiquenpoit qui en avait fait construire la première maison.