Page:Guillot - Le dit des rues de Paris (1300), préface, notes et glossaire de Mareuse, 1875.djvu/92

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Dieu grâce ou n’a point de deſroy,
En la Viez-Monnoie[1] par ſens
M’en ving auſſi con par à ſens.
Au deſus d’iluec un petit
Trouvai le Grant[2] & le Petit
Marivaux[3], ſi comme il me ſamble

    dait. Elle devint la rue Guillaume-Josse, puis la rue des Trois-Maures. Cette dernière dénomination lui venait d’une enseigne. Le percement du boulevard Sébastopol a entraîné la suppression de cette voie publique.

  1. De la rue de la Hiaumerie à la rue de la Buffeterie.

    On trouve, dans des actes du douzième siècle, que l’on battait monnaie dans cette rue. De là l’origine de son nom qu’elle garda jusqu’en 1851, époque à laquelle elle fut réunie à la rue de la Joaillerie. En 1636, on la nommait aussi rue Passementière. Comme la précédente, elle a disparu pour le percement du boulevard Sébastopol.

  2. De la rue de la Lormerie à la rue de la Buffeterie.

    Elle tirait son nom du fief Marivas, sur lequel elle avait été construite. Elle a pris, en 1853, le nom de Nicolas Flamel, qui l’habitait.

  3. De la Grant-rue Marivaux à la rue de la Viez-Monnoie.

    Même étymologie que la précédente. Elle a pris, en 1853, le nom de rue Pernelle, en mémoire de Pernelle, femme de Nicolas Flamel.