Aller au contenu

Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/14

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui va sur ses onze ans et qui travaille déjà comme un petit homme.

— Allez, allez ! il ne faut pas vous tourmenter ; quand votre Blondine sera grande, j’en fais mon affaire… et le plumeau, et le balai, et la couture… je suis ferrée Ut-dessus, vous savez bien !

— Oh oui ! je sais, ma bonne Rosalie ! vous m’avez rendu bien des services ; pourtant, vous avez votre homme à soigner et six enfants…

— Bah ! la belle affaire ! est-ce que je ne suis pas forte assez pour ça !

— Et vous trouvez encore de temps en temps le moment de penser à mon petit Blondinet.

— Puisque ça me fait plaisir ! Il faut bien que les pauvres gens s’aident entre eux ; c’est naturel !