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LE PETIT SAVOYARD
« Que feras-tu, mon fils, si Dieu ne te seconde ?
Seul parmi les méchants (car il en est au monde),
Sans ta mère, du moins, pour t’apprendre à souffrir :
Oh ! que n’ai-je du pain, mon fils, pour te nourrir !
« Mais Dieu le veut ainsi : nous devons nous soumettre.
Ne pleure pas en me quittant ;
Porte au seuil des palais un visage content.
Parfois mon souvenir t’affligera, peut-être…
Pour distraire le riche, il faut chanter pourtant.