double aspect : l’esprit de fornication et l’esprit de destruction.
Aucun des deux ne m’épouvante. Je repousse le bonheur, et je me sens éternel.
Ainsi la mort n’est qu’une illusion, un voile, masquant par endroits la continuité de la vie.
Mais la Substance étant unique, pourquoi les Formes sont-elles variées ?
Il doit y avoir, quelque part, des figures primordiales, dont les corps ne sont que les images. Si on pouvait les voir on connaîtrait le lien de la matière et de la pensée, en quoi l’Être consiste !
Ce sont ces figures-là qui étaient peintes à Babylone sur la muraille du temple de Bélus, et elles couvraient une mosaïque dans le port de Carthage. Moi-même, j’ai quelquefois aperçu dans le ciel comme des formes d’esprits. Ceux qui traversent le désert rencontrent des animaux dépassant toute conception…
Ici, Chimère ; arrête-toi !