Je ne connais rien de plus désagréable au monde. Qu’il est fâcheux d’être réveillé de cette façon ! Ah ! ça me ferait du bien, pourtant, si j’avais là quelque bonne truie aux fesses pointues ! Si je la tenais !… Oh ! oh ! mais c’est trop fort ! cela me tire dans le dos, comme si depuis le croupion jusqu’à la nuque toute la moelle de mon échine était un câble que l’on tendît avec une manivelle.
Ah ! c’est toi, encore ! je ne pensais guère à toi, va, laisse-moi tranquille, va-t’en !
Je voudrais bien me reposer, ça me tourmente… si je savais un moyen…
Non, laisse-moi, finis, va-t’en !
Va-t’en, mais va-t’en donc ! tu ne me fais pas peur, je sais comment te chasser.
Tiens, tiens, en as-tu assez ? t’en iras-tu ? Ah ! ah ! tu t’apaises ? fuis, cache-toi… arrière !
Enfin ! la voilà partie ! je vais être mieux maintenant.