Antoine !
Veux-tu remonter dans l’espace ? nous irons plus haut, tu ne tomberas plus… Si tu n’étais pas tombé, tu aurais…
Dans ses tourbillons d’amour, la prière, comme un torrent, emporte mon cœur joyeux ; les mots se précipitent sur ma langue, je n’ai pas le temps de les dire, c’est Dieu ! Dieu ! Je voudrais dans un seul cri contenir une hymne plus longue que ma vie ; je voudrais dissoudre mon âme dans les larmes de mes vers toi, ô tout-puissant !
Miséricorde ! miséricorde ! Marie, mère des douleurs ! Regarde d’un œil propice les œuvres du pauvre solitaire, non pas ses œuvres, pécheur que je suis ! mais le désir qu’il a de toi, et la multitude de ses faute. J’ai mal agi ! pitié ! Oui, je vais rebâtir la chapelle, je baiserai les pierres, je dirai cent oraisons sur chacune…
Faut-il ?
Non ! non ! ah ! s’il était en état de péché, comme je te lâcherais sur lui !