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HISTOIRE DE LA CONVENTION.

et les malades, sur terre et sur mer, seront reconnus neutres, et, comme tels, protégés et respectés par les belligérants.

Art. 2. Le personnel des hôpitaux et des ambulances de terre et de mer, comprenant les services de santé, d’administration et de transport, ainsi que l’assistance religieuse, participeront au bénéfice de la neutralité.

Art. 3. Les personnes désignées dans l’article précédent pourront, si elles tombent entre les mains de l’ennemi, continuer à remplir leurs fonctions dans l’hôpital, l’ambulance ou le navire qu’elles desservent. Soumises à l’autorité de l’ennemi, elles conserveront leur traitement complet.

Ce personnel sanitaire ne sera pas retenu au delà du temps exigé par l’assistance des blessés ; mais le commandant en chef de l’armée ou des forces navales victorieuses décidera quand il pourra se retirer.

Le personnel sanitaire et administratif, ainsi que les voitures, les navires et tout le matériel à l’usage des blessés, continueront à fonctionner sur le champ de bataille ou dans les eaux du combat, même après que ces lieux auront été occupés par l’armée ou par les forces navales victorieuses. Cependant les blessés