il n’en constituerait pas moins un précédent considérable[1]. »
« Le droit international, dit M. Cauchy, est comme un sol mouvant où la marche est difficile et mal assurée. Il faut y avancer pas à pas et mettre à profit toute occasion qui se présente de réaliser un progrès, même incomplet et petit en apparence, car il pourra devenir bientôt un point d’appui pour obtenir davantage[2]. »
Déjà les Gouvernements représentés à Saint-Pétersbourg ont dépassé quelque peu le but restreint assigné à leurs délibérations. En prévision de découvertes futures, ils ont pris des dispositions de bon augure. Il était impossible d’articuler sur ce point un précepte catégorique, mais chacun sentit qu’il était opportun de mettre un frein aux innovations, en manifestant hautement le dessein de ne pas admettre sans contrôle toutes les inventions infernales qui pourraient éclore. On cita entre autres, à cette occasion, le procédé offert par feu lord Dundonald au Gouvernement anglais, mais refusé par ce dernier, et qui consistait à couvrir, des