Page:Guyon - Histoire d’un annexé (souvenirs de 1870-1871).djvu/93

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jours. Je n’eus pas même la consolation de pouvoir écrire à ma mère.

Tout ce que j’avais souffert jusque-là ne fut rien, près des jours cruels que je passai dans ce cachot. Que devait penser ma mère, ne recevant plus de nouvelles, surtout dans la solitude où elle se trouvait, sans un seul ami pour la soutenir contre le désespoir !