Page:Guyot - L'Inventeur.djvu/276

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tence non pas comme probable, mais comme certaine, quelles que soient la forme et l’espèce de l’instrument. » Je me rappellerai enfin les faits suivants qui prouvent que un, deux, trois... dix échecs ne doivent pas vous décourager.

Des expériences faites par MM. Loest et Robertson, à Hambourg, répétées par M. Sacharof, à Saint-Pétersbourg, ne réussirent pas quand elles furent faites par MM. Biotet Gay-Lussac à Paris.

M. Molet, ayant écrit à l’Académie qu’ayant appris d’un ouvrier armurier que, par une forte compression de l’air dans le canon d’un fusil, le chiffon qui bouchait le canon s’était allumé, il avait constamment obtenu le même résultat.

M. Biot fut chargé de répéter l’expérience. Il ne réussit pas. Il fut décidé que M. Molet s’était fait illusion. Quelque temps après, on vendait sur le Pont-Neuf des briquets pneumatiques.

Lorsque M. de Humboldt fit des expériences sur les gymnotes, il ne réussit point à en obtenir l’étincelle et il ne parvint à constater aucune action sur les électromètres les plus sensibles, toutes choses tant de fois obtenues et constatées depuis.

Quand M. de Humboldt annonça à l’Académie le résultat d’une expérience capitale de M. du Bois-Reymond, savoir, qu’une contraction musculaire produit un courant susceptible de dévier l’aiguille du galvanomètre, on s’empressa de répéter l’expérience ; mais on n’obtint aucun des résultats annoncés et il fallut que l’auteur vint lui-même les produire à Paris.

La première fois que M. Jobert de Lamballe essaya d’éthériser un malade, il n’obtint aucun succès par suite de la mauvaise disposition de l’appareil. Deux jours après, il réussissait complètement.

Dans la première expérience que Horace Wels fit avec le protoxyde d’azote, à Boston, devant Charles Warera, il