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CHAPITRE IV


Action dépressive du socialisme.



Le vrai péril socialiste. — Dépression intellectuelle et morale. — La loi du moindre effort. — Minimum d’effort économique, maximum d’effort politique. — Punir le travail, récompenser la paresse. — Mesures transitoires. — II. Le droit au bonheur. — Réclamation d’Alphonse. — Millerand et le compagnon. — Bagues et ampoules aux doigts. — La vraie révolution sociale. — III. Subordination des capables aux incapables. — Le symbole de l’idéal socialiste. — IV. Séparation de l’homme et de la chose. — Le socialisme les confond. — Pourquoi pas l’anthropophagie ? — V. Uniformité. — Pas de division du travail. — Athènes et Sparte. — La Méduse. — Suppression de la force motrice. — Arrêt de développement. — Travail servile. — VI. La loi de famille. — Protection de l’enfant : liberté de l’adulte. — Changer l’homme en bébé : idéal socialiste. — Tout peuple soumis à la loi de famille est frappé d’impuissance.


I. Si nous nous préoccupons de sauvegarder les droits individuels, c’est que ce sont eux que visent socialistes et réactionnaires de tout genre. Ce ne sont point leurs menaces de guerre sociale, de moyens violents, de crises terribles, de revanches de la Commune qui sont à redouter. Sans doute, des guerres sociales sont