ture de deux de ses plus fortes frégates par deux des nôtres, et la capture plus glorieuse encore d’un brick évidemment plus fort que celui de nos bâtiments qui s’en empara. De plus, lorsque le congrès se rassembla au mois de novembre il fut prouvé par des rapports authentiques que deux cent-cinquante navires, dont cinquante étaient armes, trois mille prisonniers et cinq cent-soixante-quinze canons étaient tombés entre nos mains. Pour contrebalancer cette perte immense, l’ennemi n’eut que de bien faibles succès à présenter. La croisière du commodore Rodgers avait beaucoup facilité la rentrée de nos navires marchands, de sorte que peu furent pris. La capture du Frolick et du Wasp ne procura, ainsi que nous l’avons raconté, aucune gloire à leurs capteurs. Il en fut de même pour deux autres petits bâtiments de guerre ; l’un d’eux, le Nautilus de douze canons, se rendit à la frégate anglaise le Shanon ; l’autre, le Vixen, commandé parle capitaine Reed, amena devant la frégate la Northampton, commandée par sir James Yeo. Cette dernière frégate ainsi que sa prise firent côte peu après, et ce fut aux soins du capitaine Reed qu’on dut principalement d’avoir sauve une partie des effets des
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