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Page:Haag - Le Livre d’un inconnu, 1879.djvu/30

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Et, tandis que je vais, passant silencieux,
Reflétant vaguement dans mes yeux mes pensées,
Et qu’au ciel le couchant aux teintes nuancées
Mêle à son tendre adieu l’enivrant souvenir
Du jour qui fuit et que je voudrais retenir,
J’entends confusément dans mon âme assombrie
Mourir, écho lointain, ta douce causerie.