Page:Haag - Le Livre d’un inconnu, 1879.djvu/42

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XVI

BONHEUR POSTHUME


La lune pleine avait aux cieux
Une majesté singulière ;
Le lac était si encieux,
Moiré d’argent par sa lumière.

La vaste nappe aux blancs reflets
Prenait des teintes indécises ;
Les montagnes, géants muets,
Comme en un cercle étaient assises.