Page:Haag - Le Livre d’un inconnu, 1879.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XXX


Ainsi je te revois, ô mystique grande Ourse !
Ainsi tu m’as suivi jusqu’ici dans ma course,
Moi qui depuis trois jours, et sans m’être arrêté,
Voyageais par les trains haletants emporté ;
Moi qui croyais avoir changé de ciel, de terre,
Moi qui sentant le vent, âpre, mais salutaire