Page:Hafiz - Quelques Odes, traduction Nicolas, 1898.djvu/70

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Tu n’as qu’à dévoiler ton beau visage pour enflammer tous les cœurs ! Mais quel peut être ton profit, dis, à agir ainsi sans modération ?


Si tes noirs sourcils te suggèrent l’idée de ma mort, défie-toi, ô beauté ravissante, de leurs conseils trompeurs et mets fin à tes erreurs.


Je passe toutes mes nuits dans l’espoir que le zéphyr du matin m’apportera une de ces nouvelles qui, embaumées du parfum de l’amour, viennent réjouir le cœur de l’ami qui attend !


Pour l’amour de Dieu, verse une gorgée

    par humilité, se compare notre poète. Il espère que le Chouhab le préservera du mal que ses rivaux, qu’il compare à des démons, pourraient faire à son cœur enflammé d’amour.