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Page:Hallays - Beaumarchais, 1897.djvu/101

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SES DEUX RÉPUTATIONS.

rage. De tous les témoignages auxquels Fontanes voulait qu’on recourût pour rétablir la « bonne réputation » de Beaumarchais, nul n’est à la fois plus précieux et plus honorable que celui de cette veuve écrivant peu de jours après la mort de son mari : « Notre perte est irréparable. Le compagnon de vingt-cinq ans de ma vie a disparu et ne me laisse que d’inutiles regrets, une solitude affreuse et des souvenirs que rien n’effacera. Il pardonnait de bonne grâce et oubliait volontiers les injures et les mauvais procédés. Il était bon père, ami zélé et utile, défenseur-né de tous les absents qu’on attaquait devant lui. »