Page:Hamont - Dupleix d’après sa correspondance inédite, 1881.djvu/13

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après de longues et stériles démarches de ma part, un mien ami, M. Soye, député de l’Aisne, eut obtenu pour moi de l’amiral Jaureguiberry l’autorisation de pénétrer dans ce dépôt, alors — c’était en 1878 — fermé au public. Après deux mois de travail[1], lorsque j’eus dépouillé les papiers relatifs à Dupleix et à son œuvre, je m’aperçus que parmi ceux-ci il y en avait fort peu d’inédits, et, à mon grand étonnement, je constatai que la plus grande partie de ces lettres avaient été publiées dans les Mémoires pour et contre Dupleix. Il fallait chercher ailleurs. Où pouvait être la correspondance du conquérant de l’Inde ?

D’Argenson devait avoir reçu des lettres de ce dernier ou tout au moins de quelqu’un de l’entourage. Ses papiers sont à la de l’Arsenal ; je m’y adressai, mais là encore la tâche n’était pas facile, puisqu’il n’y a pas de catalogue des manuscrits ; et je ne sais trop ce qui serait advenu sans la complaisance de M. Lorédan Larchey, qui me communiqua une pièce d’un haut intérêt. C’était le récit de la

  1. Je veux remercier d’une façon toute particulière M. de Resbèque, des Archives de la marine, l’homme aimable à qui je dois tant.