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Par-ci, piqueuses de bottines
Et par-là, piqueuses de gants,
Les autres taillent, libertines,
La chemise des élégants.


Leur nid ? C’est la vague mansarde
Où rode un musc de mauvais lieu.
En tête du lit dur luisarde
Quelque Vierge ou quelque bon Dieu.


Quand les guignons les abandonnent
Elles épousent des coucous
Sans cœur ni sexe, qui leur donnent
Moins d’heures douces que de coups !


Chez elles jamais rien n’accuse
Les tressauts d’un tempérament :
Sans passion et sans excuse
Elles se livrent bêtement.


Leurs amours sont des flâneries.
L’homme pour elles n’est qu’un bras
À les conduire aux brasseries,
À les poser aux alhambras.