Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, original 1557.pdf/111

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Le soir, il ordonna que chacun amenât ses prisonniers dans un espace vide entre la mer et la forêt. Les sauvages s’y rassemblèrent, en formant un grand cercle au milieu duquel ils les placèrent, et les forcèrent à chanter et à faire du bruit en l’honneur des Tammarakas. Quand les prisonniers eurent chanté, ils commencérent à dire avec le plus grand courage : « Oui, nous nous sommes mis en marche comme de braves gens pour prendre nos ennemis et les manger.