Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, original 1557.pdf/27

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Dès le point du jour, la violence du vent s’apaisa et il devint favorable, ce qui nous prouva bien que ces lumières étaient un miracle du ciel.

Poussés par un bon vent, nous arrivâmes, le 28 janvier, en vue d’une pointe de terre nommée le Cap de Saint-Augustin, et nous entrâmes bientôt dans le port de Prannenbucke (Pernambouc), qui en est à huit milles ; après avoir passé quatre-vingt-huit jours sans voir la terre.