Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, original 1557.pdf/37

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

afin qu’en cas de naufrage, si quelques-uns d’entre nous parvenaient à gagner la terre, ils ne se trouvassent pas sans armes ; car les vagues auraient poussé ces tonneaux vers la côte. Nous essayâmes en vain de gouverner pour nous éloigner du rivage, mais le vent nous poussait avec force sur des écueils qui ne sont qu’à quatre brasses sous l’eau.


Nous nous voyions tous sur le point de périr, et nous approchions déjà des roches,