Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, original 1557.pdf/84

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Sa maladie dura encore quelque temps : enfin il guérit, ainsi qu’une de ses femmes qui était tombée malade ; mais huit personnes de sa famille périrent, entre autres une de celles qui m’avaient le plus maltraité.

Il y avait encore dans le village deux autres chefs qui possédaient chacun une cabane : l’un se nommait Wratinge Wasu et l’autre Kenri-makui. Le premier avait rêvé que je m’approchais de lui et que je lui annonçais sa mort : il vint le lendemain s’en plaindre à moi.