Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/116

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bruit en s’entrechoquant, et au cou une espèce d’éventail, fait de queues d’oiseaux, qui montait jusque par-dessus ma tête, ils le nomment en leur langue Arasoya. Les femmes se mirent alors à chanter, et m’obligèrent de battre la mesure avec la jambe à laquelle elles avaient attaché ces espèces de grelots, ce qui formait une sorte d’accompagnement. Cependant cette jambe, où j’avais été blessé, me faisait tant de mal, que je pouvais à peine me tenir debout, car je n’avais pas encore été pansé.