qui ne nuisent à personne ; ou des vertus qui font souffrir les autres. »
« Les sots sont chez eux partout, la sottise est une patrie. Le génie est un exil. »
« Il serait incivil de ne point remercier un homme qui rend une chose prêtée ; et pourtant, c’est une insulte. »
« Je classe les devoirs en trois ordres : envers les aimés d’abord ; envers la nature ensuite ; envers la société enfin. C’est une échelle descendante de devoirs dont l’un peut exclure ceux qui suivent. »
« Ce que nous appelons pompeusement vertu n’est qu’un vice relatif : on pourrait dire que c’est le mal s’efforçant vers le bien. »
« On peut se moins méfier d’un homme qui a la confiance des enfants et des bêtes. »
« Pour les autres, pour soi, pour tous, un peu de bonté vaut mieux que beaucoup de génie : si tu dois entrer dans ma vie, ne me parle pas de ton œuvre ; j’aime mieux la beauté d’une sotte ou la bonté d’un chien. »
« L’égoïsme ne consiste pas à jouir, mais à poursuivre et retenir les moyens de jouissance. La famille est un égoïsme au second degré. La patrie, c’est l’égoïsme élargi. »
« Si tu as à lutter contre un autre, ne songe qu’à ta force ; contre toi-même, ne songe qu’à ta faiblesse. »
Georges, en lisant, tournait parfois les yeux vers