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Les Annales de la Révolution, par Bayard, qui devinrent ensuite le Journal de la Municipalité et des Districts de Paris ;

L’Observateur, par Feydel, qui avait pris cette épigraphe : « La publicité est la sauvegarde du peuple » ;

La Chronique de Paris, par Condorcet, Rabaut-Saint-Étienne, Ducos, etc. ;

Le Journal des Débats et Décrets, par Barère et Louvet ;

Le Publiciste parisien, journal libre et impartial, par Marat, l’ami du peuple, qualification qui devint, dès le sixième numéro, le titre principal de cette feuille fameuse, qui cachait le poison sous cette belle devise : Vitam impendere vero ;

Le Journal général de la Cour et de la Ville, plus connu sous le nom du Petit-Gauthier ;

Les Actes des Apótres, pot-pourri en vers et en prose, auquel fut opposé le Disciple des Apôtres ;

Le Journal universel, ou Révolutions des Royaumes, par Audoin ;

Le Journal de la Ville et des Provinces, par Fontanes ;

Les Annales patriotiques et littéraires, par Carra et Mercier, l’auteur du Tableau de Paris ;

Les Révolutions de France et de Brabant, par Camille Desmoulins ;

La Gazette nationale, ou le Moniteur universel, dont le premier numéro parut le 24 novembre 1789 ;


    empires se former encore pour être détruits, s’arrête sans étonnement sur la révolution présente, occasionnée en apparence par la mauvaise politique des princes et des ministres, mais en effet par l’ordre immuable de la Providence, qui semble avoir placé la stabilité du monde dans ses vicissitudes. » Parole aussi profonde qu’elle est éloquente.