Page:Hatin - Histoire du journal en France.djvu/59

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

1792, et environ cinquante en 1793, quarante en 1794, trente-cinq en 1795, et autant en 1796. Il y eut une sorte de recrudescence en 1797 : le nombre des nouvelles publications périodiques écloses pendant cette année s’éleva à quatre-vingt-cinq environ. Mais en 1798, il ne fut plus que de dix-sept. L’année 1799 en vit naître vingt-six, et l’année 1800, sept seulement. Pendant les années suivantes, le mouvement de la presse fut tout à fait insignifiant.

Des journaux qui virent le jour de 1791 à 1800, nous nous bornerons à citer :

La Feuille du Jour, par Parisot ;

La Chronique universelle, par Condorcet et Thomas Payne ;

La Chronique du Mois, par Clavière ;

Le Bulletin des Amis de la Vérité, publié par les Girondins ;

La Tribune des Patriotes, par Camille DesmouIins et Fréron ;

Le Défenseur de la Constitution, par Robespierre ;

Le Journal de la République française, par Marat ;

Le Journal de l’Opposition, par P.-F. Réal ;

La Quotidienne, dont le premier numéro parut le 22 septembre 1792, et qui, plusieurs fois proscrite, se cacha successivement sous les noms de Tableau de Paris, de Bulletin de Paris, de Feuille du Jour ;

Le Républicain, l’un des plus ardents et des plus infatigables athlètes de la révolution, qui, supprimé sous un nom, renaissait sous un autre, et fit, pendant sept ans, une guerre acharnée aux gouvernants ;

Le Nouvelliste, dont les principaux rédacteurs