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Postillon de la Cour ; — le Postillon de Henri IV ; — le Postillon extraordinaire, ou le Premier arrivé.

La Petite Poste de l’Assemblée nationale ; — la Petite Poste de Paris, ou le Prompt Avertisseur ; — la Petite Poste du Soir ; — la Poste du Jour.

Le Messager du Soir ; — les Lettres persanes, ou Contes de la mère Boby ;Lettres du Junius français, par Marat, et vingt journaux sous le titre de Correspondance, entre autres : la Correspondance des Départements ; — la Correspondance des Nations, par une société des amis du genre humain, avec cette épigraphe : « La cocarde de la liberté a fait le tour du monde » ; — la Correspondance du Palais-Royal, par Morgan ; — la Correspondance patriotique, par Dupont de Nemours et autres ; — la Correspondance politique des véritables Amis du Roi et de la Patrie, par Peltier, etc.

Il y eut encore un Point du Jour, une Étoile du Matin, une Aurore ; et aussi un Lendemain, ou l’Esprit des Feuilles de la Veille, dont l’épigraphe résumait le programme : « Je cours toute la journée, je lis toute la soirée, j’écris toute la nuit pour le lendemain. »

Nous pourrions citer encore des Tribunes, des Échos, — des Avant-gardes, des Avant-coureurs ; — des Sentinelles, des Vedettes ; — des Spectateurs, des Observateurs, entre autres l’Observateur féminin, par madame de Verte-Allure ; — des Miroirs, des Tableaux ; — des Fanaux, des Lanternes, etc.

À ces dénominations banales, d’autres publicistes avaient préféré un titre plus significatif, qui expri-