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autre Ami du Peuple, par Lenoble, un autre par Leclerc, un autre par Lebois, un autre par Jourdain de Saint-Ferjeux ;

Un Véritable Ami du Peuple, ou Journal de l’Assemblée nationale et de la Société des Amis de la Constitution ;

Un autre Véritable Ami du Peuple, par un s… b… de sans-culotte qui ne se mouche pas du pied, et qui le fera bien voir ;

Un Ancien Ami du Peuple, ou Nouvel Ami des Hommes.

Le peuple eut encore ses Orateurs, ses Avocats, ses Tribuns, ses Fanaux, etc.

Debrière fonda en 1790 un Ami des Citoyens, auquel il donna pour épigraphe ce vers célèbre :

Qui sert bien son pays n’a pas besoin d’aïeux.

Tallien et Méhée fils publièrent une feuille du même nom l’année suivante.

À l’Ami du Peuple la cour opposa l’Ami du Roi, rédigé par Montjoie et l’abbé Royou, que Danton appelait le Marat de la monarchie.

Parmi les autres Amis nous citerons : l’Ami de la Patrie, journal de la liberté, par Coesnon Pellerin ; — l’Ami des Français, de la Vérité et du bon Sens ; — l’Ami des Patriotes, ou le Défenseur de la Révolution, par Regnault de Saint-Jean-d’Angely ; — le Véritable Ami des Hommes de toutes les Nations et de toutes les Conditions, par Loustalot ; — l’Ami des Honnêtes Gens, qui eurent aussi leur Consolateur ; — l’Ami de la Justice et de la Vérité ; — l’Ami des Lois, par Poultier ; — l’Ami de la Liberté ; — deux Amis de la Paix ; — deux Amis de la Religion ; — deux Amis de l’Ordre ; — l’Ami de l’Humanité ; — l’Ami des Principes, ou Journal du