Page:Hatin - Histoire du journal en France.djvu/68

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Républicain impartial et juste, par Picquenard ; l’Ami du Bien public en France, par Luneau de Boisjermain ; — l’Ami de la Constitution, ou le Surveillant des pouvoirs constitués ; — l’Ami de la Révolution et des 82 départements ; — l’Ami du Gouvernement républicain et de tous les honnêtes gens partisans de l’Ordre et de la Justice, par Cottereau ; — un autre par Fantin Desodoars ; — l’Ami de la Convention, ou le Défenseur du Peuple, par Baradère ; — l’Ami des Jacobins, par Brigandat ; — l’Ami des Théophilanthropes, par Lambert ; — l’Ami des Aristocrates, des Ministériels, etc. ; — il y eut même un Véritabe Ami de la Reine, par une société de citoyennes.

Dans la même catégorie viennent se ranger une douzaine de Défenseurs : le Défenseur de la Liberté, par Moithey, avec gravures et portraits ; — le Défenseur des Opprimés, ou l’Ami du Clergé et de la Noblesse ; — le Défenseur du Peuple ; — le Défenseur de la Constitution, par Maximilien Robespierre ; un autre, par Ballois et Tombe, — le Défenseur de la Patrie, par Lebois ; — le Défenseur de la Vérité, ou l’Ami du Genre humain, par Phelippeaux ; — le Défenseur de la Vérité et des Principes, par François, Bacher et Bazin ; — le Défenseur des vieilles Institutions ; — le Défenseur des Droits du Peuple, par Galland ; — un autre, par Bonnar fils, avec cette épigraphe : Nec Cœsar, nec Marius, nee Sylla ; — le Défenseur de la Religion, etc.

Pendant que certains journalistes cherchaient pour leur feuille un titre qui exprimât leurs sympathies, d’autres, au contraire, choisissaient une dénomination qui ne pût laisser aucun doute sur leurs antipa-