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INTRODUCTION

voux, etc. ; aux Dictionnaires plus modernes de Bescherelle, de Laveaux, de Dupiney de Vorepierre , etc. ; à la vaste Encyclopédie de Larousse ; aux diverses éditions du Dictionnaire de l’Académie, qui n’est pas seulement le dictionnaire de l’usage, mais du bon usage ; aux lexiques qui accompagnent les éditions savantes de nos auteurs, particulièrement à ceux des Grands Ecrivains de la France, publiés sous la direction de M. Régnier ; au recueil de Matériaux pour servir à l’historique du français, publié par M. Delboulle ; aux documents inédits que MM. Godefroy, Delboulle et Schöne ont bien voulu mettre à notre disposition ; aux premières livraisons du Dictionnaire historique de l’Académie française, vaste répertoire d’exemples, où nous avons puisé; enfin, et surtout, au Dictionnaire de Littré, le plus puissant effort qui ait été tenté pour réunir dans un monument unique les principaux documents relatifs à l’histoire, à la signification et à l’emploi des mots de notre langue. Si nous avons pu, comme c’était notre ambition, éclairer d’un jour nouveau l’histoire des mots par l’histoire des idées qu’ils représentent, c’est à celui qui a frayé le chemin qu’il convient d’en rapporter le mérite. Mais nous ne nous pardonnerions pas d’oublier ici M. Gaston Paris, un des maîtres de cette école de philologie française dont relèvent plus ou moins tous les travaux de ce temps relatifs à l’histoire de notre langue. Qu’il nous soit permis de le remercier de l’intérêt qu’il n’a cessé de prendre à notre œuvre, et de l’obligeance avec laquelle il a toujours mis à notre service la sûreté de son jugement, l’étendue et la précision de sa science.

Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter.


En commençant ce Dictionnaire, à la fin de l’année 1871, nous nous étions assuré le concours de M. Gréard, de l’Académie française, de M. Baudrillart, de l’Académie des sciences morales, et de M. Marguerin, directeur de l’école Turgot, pour la revision de notre travail. Ce concours n’a pu se prolonger longtemps, à notre grand regret. Nous lui avons dû toutefois plus d’une observation utile, dont nous tenons à rappeler le souvenir.

M. Godefroy, M. Schöne et plusieurs professeurs de l’Université, MM. Delboulle, Pellissier et Vauthier, ont bien voulu nous aider dans le long travail de la vérification des exemples et de la correction des épreuves. Nous tenons à leur exprimer toute notre reconnaissance ainsi qu’à notre imprimeur, M. Jules Bardoux, qui a fait œuvre de lettré dans la revision définitive.

Ad. H., a. D.